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Le Château du Bucheneck


- LE CHATEAU DU BUCHENECK -
- L'EXPOSITION TEMPORAIRE -
- LE MUSEE HISTORIQUE -
 

LE CHÂTEAU DU BUCHENECK

Le Château du Bucheneck - Musée historique
Rue Kageneck
Tél. : 03 89 76 02 22
Courriel : musee.bucheneck@soultz68.fr


Image

Le musée du Bucheneck vous propose, dès à présent, de visiter le musée accompagné d’un audioguide.
Ils sont disponibles gratuitement à l’accueil


HORAIRES
ouvert tous les jours de 14 h à 18 h sauf les mardis,
du 2 mai au 31 octobre.

Fermé le 1er mai


TARIFS
Entrée adulte : 5€
Entrée tarif réduit + groupe (15 personnes) + séniors : 3,50€
Entrée enfant (6 à 16 ans) : 1,50€
Entrée famille (2 adultes + 2 enfants) : 8€
Entrée combinée deux musées : 7,5 €/adulte et 12€/famille

Membre du Pass Musées et du MUSEAL (Association des Musées Locaux d'Alsace).

Visites guidées sur réservation


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ACTUALITES

Visites théatralisées

TARIFS
 - 5€ l’adulte ;
 - 1,50€ pour l’enfant de 6 à 16 ans
 - 3,50€ seniors et groupes
 - 8€ la famille (2 adultes et 2 enfants)

ATTENTION : Le musée n'accepte pas les cartes bancaires !

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LE MUSEE HISTORIQUE

L'esprit de Soultz en 10 salles
Laissez-vous guider, laissez-vous plonger dans une ambiance à la fois nostalgique et vivifiante.

Nous voici d’abord au sous-sol dans la SALLE CHARLES KNOLL, du nom d’un vétérinaire installé à Soultz au XIXe siècle et fort dévoué à sa ville d’adoption.
Une maquette ainsi que des éléments architecturaux de l’ancien Hôtel de ville, devenu MJC, des vestiges amassés au cours de fouilles menées en l’Eglise paroissiale Saint-Maurice sont visibles depuis longtemps des visiteurs.
Cette salle présente aussi une collection portant sur les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, dits Chevaliers de Malte. L’épopée de cet ordre quasi millénaire y est largement évoquée avec un attachement particulier à l’histoire locale.
A Soultz , en effet, la présence des chevaliers a duré près de 600 ans !
Documents rares, plans, maquettes, médailles, costumes y côtoient les découvertes exhumées lors de fouilles dans l’ancienne Commanderie Saint-Jean.

Au rez-de-chaussée, nous attendent des vues anciennes de la ville (photos, gravures, dessins, aquarelles..) ainsi qu’une monumentale maquette représentant Soultz en 1838.

Poursuivons cette ascension et rendons-nous au 1er étage, dans la SALLE WALDNER DE FREUNDSTEIN où une vision de toute beauté nous attend : une enfilade de fenêtres à coussièges datant du XIVe siècle, sert d’écrin à la galerie de portraits de cette famille.
De noblesse d’épée, possessionnés à Soultz dès le XIIIe siècle, les Waldner de Freundstein ont compté plusieurs membres d’importance. Il n’est qu’à citer Chrétien-Frédéric-Dagobert (1711-1783), au service de Louis XV, lieutenant-général d’un régiment suisse, premier de sa lignée à porter le titre de comte...

Au deuxième étage, une autre célèbre dynastie nous est contée : celle des DE HEECKEREN D’ANTHES dans la salle qui porte leur nom.
Surpris dans leur quotidien, leurs portraits trônent parmi des objets familiers, de la vaisselle, de menus souvenirs et surtout un somptueux poêle de faïence du XVIIIe siècle.
La famille est connue à travers Georges-Charles (1812-1895). Maire de Soultz pendant tout le second Empire, sénateur, membre du Conseil Général, il se rendit tristement célèbre pour avoir tué en duel le poète russe Alexandre Pouchkine en 1837. Il n’avait que 25 ans…
Dans cette même salle, nous pouvons admirer la collection de marbres antiques apportés de Rome par le comte Bernard Blumenstihl (1824-1920) alors qu’il servait dans l’Armée Pontificale.
Plus loin, nous faisons connaissance d’un autre enfant de Soultz , le général Werlé (1763-1811).
S’étant distingué dans de nombreuses campagnes napoléoniennes, il est promu au grade de général de brigade et créé baron d’Empire par l’Empereur lui-même en 1808. Il meurt sur le champ de bataille à Albuhera en Espagne.

Dans une pièce attenante, la SALLE ROBERT BELTZ, présente la vie et l’œuvre de cet illustrateur de génie, pétri de culture rhénane et amateur de récits fantastiques (il a illustré Poe, Baudelaire, Erckmann-Chatrian, Sébastian Brant...).
Parmi des originaux d’une œuvre prolifique et avant-gardiste qui commence en 1943 lorsque Robert Beltz découvre la technique de la gravure sur bois, on retrouvera avec émotion quelques-uns de ses objets et outils personnels.

La SALLE AUGUSTE GASSER, au 3ème étage, est consacrée à cet érudit soultzien, si attaché à l’histoire de sa ville natale.
Citons parmi ses publications le "Livre d’or de la Ville de Soultz" ainsi que les "Edifices religieux de Soultz"...
Des ex-voto, divers objets religieux, des vêtements liturgiques ainsi qu’une reconstitution de l’atelier du dernier poêlier-potier de Soultz, Michel WEYER, viennent compléter l’ensemble.
Tout à côté, la SALLE MOÏSE GINSBURGER évoque la communauté juive de Soultz et environs. La présentation d’objets cultuels (torah, rideaux d’arche sainte, doigts de lecture, mappoth...), de quelques personnalités et de documents divers, notamment, sur la synagogue témoigne d’un passé qu’il ne convient pas d’oublier...

Enfin, encore un petit effort, nous voici parvenus dans les COMBLES. Le premier étage d’abord où l’artisanat et les métiers anciens sont mis en exergue. Là, malgré le silence, semble régner une effervescence presque palpable quoique invisible à nos yeux de chair.
Attendrons-nous le retour du tailleur de sabots ? Assurément, il ne sera pas long à revenir : il aura dû s’absenter quelques instants, laissant une paire de sabots inachevée sur sa machine. Le forgeron, lui aussi, a posé momentanément son tablier après une dure journée de labeur mais sa tâche inlassable recommencera...demain.

Dans le SECOND COMBLE, la vie quotidienne, les coutumes et les vêtements traditionnels nous plongent dans le Soultz d’antan. Une petite cuisine d’ouvriers d’avant-guerre à droite, des robes, lingerie et coiffes finement ouvragées à gauche.
En passant, l’évocation des premiers téléphones et machines à écrire, un historique de la soierie Baumann...
Notre périple s’achève, à quelques pas de là, dans l’atelier du tailleur.

Une autre histoire commence.
Celle d’une ville qu’un musée, grâce à cet éventail de collections, a su rendre plus humaine, plus proche de nos préoccupations et de nos passions quotidiennes.
Une multitude de vies passant dans notre vie...

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